Par Lucius Shepard
Mon premier Lucius Shepard ! Auteur que le Bélial publie et traduit, preuve d’un possible intérêt. Ma critique se résumera pourtant à une fiche rapide. Je n’ai pas été emballé ! Ce n’est pas ennuyeux, mais ça manquait complètement d’enjeux pour moi (ou, alors, comme parfois, mon manque de culture m’a fait rater quelque chose, ce qui est plus que probable).
Londres, XIXème
Rose Street, quartier mal-famé. Fumée, brouillard, pauvreté. Ça, c’est bien rendu : jolie plume et jolie traduction. Sans déflorer l’intrigue, il ne s’agit d’un récit ni de SF, ni de fantastique (oui, enfin, si !), à mi-chemin des deux plutôt, mais un récit qui semble surtout vouloir explorer le “Londres-fumée-brouillard-pauvreté” et la psychologie de ses personnages, plutôt qu’amener à un final, comment dirais-je… intéressant (il y a bien un twist, mais rien qui ne m’ait vraiment impressionné). Ah, il y a un poil de sexe et des fantômes… vous l’ai-je dit ?
Gothique sociologique ?
Attention, je ne dirais pas que c’est mauvais, du tout, mais pour ma part, je n’y ai vu qu’une distraction un peu gothique. Et l’intrigue basée sur les difficultés des relations sociales et sexuelles entre membre de classes différentes, plus que sur le fantastique… bah, ça ne m’a pas plus intéressé que ça ! Lu en une dizaine de séances, je n’ai pas été accroché, mais je ne l’ai pas lâché pour autant. Recommandable, sans doute, pour certains : une novella qui pourrait plaire à beaucoup, mais, pour ma part, je ne la relirai pas une seconde fois. Déjà vu, parfum qui m’est indifférent, impression qu’il ne s’y passe rien. Déçu, mais d’autres l’ont aimé (cf. infra).
Fiche JKB
Titre original :
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